vendredi 14 novembre 2014

Rendu des huit épisodes et de l'opuscule

Mon travail touche à sa fin. Ainsi, je rendrai, lundi matin, mon opuscule au secrétariat, et mes huit épisodes définitifs apparaîtront sur Scolcast. 
Je profite donc de cette fin de semaine pour apporter de dernières éventuelles modifications, avant l'échéance du 17 novembre. 

lundi 3 novembre 2014

Lundi 3 novembre 2014

J'ai profité du week-end pour terminer les divers enregistrements et montages techniques. Je publierai, ce soir, l'intégralité de mon émission sur Scolcast, vous pourrez également vous référer à l'article publié sur mon Journal réflexif tout en écoutant les nuits épisodes de l'émission. 
Je me concentrerai, dès cette semaine, sur la rédaction de mon opuscule, et j'essaierai de commenter vos épisodes également.

dimanche 26 octobre 2014

Travail de vacances

J'ai profité de ces quelques jours de congé pour corriger mes épisodes, en fonction des remarques qui m'ont été faites. Tout au long de ce travail, j'ai rédigé un article qui concernera et complétera l'ensemble, et que je publierai sur mon Journal réflexif lorsqu'une nouvelle version de mes épisodes figurera sur Scolcast. 

lundi 15 septembre 2014

Samedi 13 septembre

J'ai eu rendez-vous, samedi dernier, avec la première intervenante que j'avais rencontrée. 

Ayant eu des problèmes de bruit lors de notre première rencontre, nous avions toutes deux convenu de nous revoir, afin de réaliser une interview. Nous avions donc rendez-vous début septembre, mais suite à un imprévu, nous avons dû repousser cette rencontre au samedi 13. 
J'ai donc attendu d'avoir réalisé cette interview, avant de finaliser le montage de mes épisodes, figurant aujourd'hui sur Scolcast.

Rendu de la troisième évaluation

J'ai publié, ce matin, la correction de mon premier épisode, suivie des cinq suivants. 

Le lien de mon blog Scolcast est le suivant (il figure également sur mon “Journal réflexif“): http://www.scolcast.ch/podcast/126/926

lundi 18 août 2014

Dimanche, 10 août 2014

Indépendamment de la remise en question de ma problématique, j’ai commencé à établir le plan de mon second épisode. Ce dernier sera centré sur la question suivante: “Quelle a été l’importance du contexte de l’époque, dans la mise en place de ces placements forcés?“. 
J’ai également pris rendez-vous avec deux de mes intervenants, qu’il est prévu que je rencontre au début du mois de septembre.

jeudi 17 juillet 2014

Rencontre avec ma première intervenante

J'ai rejoint, cet après-midi, ma première intervenante. Nous avons beaucoup parlé et je lui ai présenté mon projet, en lui faisant également lire les questions que je souhaiterais lui poser. 
Malgré tout, j'ai rencontré quelques difficultés générales que je détaillerai sur mon "Journal réflexif".
Il est prévu que nous nous revoyions bientôt, notamment dans le but de réaliser l'une de mes premières interviews.

samedi 5 juillet 2014

Je rencontrerai, le 17 juillet prochain, l'une des personnes que j'avais connues à l'occasion de la marche solidaire du mois dernier. J'espère pouvoir réaliser ma première interview.
J'ai également commandé mon ouvrage de référence, que j'avais dû rendre à la bibliothèque plus rapidement que prévu.

vendredi 20 juin 2014

Marche de solidarité et dépôt de l'initiative populaire à l'ONU par Monsieur Jean Ziegler

J'ai donc eu la chance d'assister et même de prendre part hier à cette manifestation, qui se déroulait à Genève, sur la place des Nations. Voici donc un résumé de cette journée, afin que je n'en oublie nul détail.

9 heures tapantes, me voilà avec une heure d'avance au lieu de rendez-vous. J'ai donc le temps de relire correctement les quelques documents que j'ai avec moi, de faire un ou deux essais avec l'enregistreur, et de préparer mon appareil photo pour l'arrivée des marcheurs. Impatiente, j'en ai très rapidement fini avec cette préparation, et je rejoins deux hommes assis parmi les touristes pour leur demander l'heure. Ces derniers me répondent en allemand, en me questionnant à leur tour sur le motif de mon attente. On échange quelques paroles, j'apprends qu'ils ont tous deux été victimes de placements forcés au cours de leur enfance, mais ceci en Allemagne. Ils sont donc également présents pour la manifestation, et ont marché depuis Freiburg pour s'y rendre. La situation des victimes de placements en Allemagne est différente, mais il a été difficile pour moi de comprendre les termes juridiques précis employés en allemand. 
Quelques instants plus tard, deux journalistes français nous rejoignent, attendant eux aussi l'arrivée des manifestants. L'un d'entre eux me remet le nom de son article concernant le sujet, rédigé l'an dernier. Ce *reportage supplémentaire pourra m'être utile, il complètera ceux que j'ai, à ce jour, récoltés. 
Puis, tout s'enchaîne très rapidement. Les marcheurs surviennent, précédant quelques cinq autres journalistes. J'ai l'occasion de parler avec un grand nombre d'entre eux, tous sont avenants et discutent, ne laissant personne à l'écart. J'ai le droit à un T-Shirt qui porte les inscriptions "Pour les victimes. Pour la Suisse." et "initiative-reparation.ch".
Monsieur Ziegler arrive ensuite, une des victimes lui remet l'initiative et ce dernier nous touche quelques mots. 
C'est l'un des moments les plus intéressants pour moi: munie de mon appareil photo ainsi que de l'enregistreur prêté, je m'affaire autour des autres reporters tout en essayant de les imiter. Je profite ainsi des questions qui sont posées à Monsieur Ziegler, notamment, et ai la chance de pouvoir enregistrer une grande partie de son discours.
À la suite de cela, tout le monde quitte la place pour se rendre à la grande Poste, rue du Mont-Blanc, afin de récolter des signatures supplémentaires. J'effectue le trajet en compagnie de trois femmes, puis nous rejoignons d'autres victimes avec qui j'ai l'occasion de parler.
Cette première expérience “sur le terrain“ m'a beaucoup plu, j'ai trouvé très intéressant de pouvoir observer de près les différents postes occupés par les journalistes (audio, vidéo, photo, prise de note, etc). J'ai également pu me rendre compte de la rapidité avec laquelle les évènements se succèdent. 
J'espère pouvoir revoir bientôt les personnes qui seraient d'accord d'apporter quelque chose à mon projet.



Monsieur Jean Ziegler et Madame Ursula Biondi



  L'une des victimes allemandes présentes, 
qui a réalisé cette sculpture.


















                                                            
                                                                 
                                                          Madame Ursula Biondi présentant l'initiative populaire


*http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/suisse-le-scandale-des-enfants-parias_1265422.html

mercredi 18 juin 2014

Je vais profiter de cette journée pour m'entraîner à employer l'enregistreur, et pour avancer dans la chronique de mon premier épisode. 

Voici les difficultés rencontrées à ce jour: 
-Je trouve qu'il est très compliqué de concilier la charge de travail de cette fin d'année (dernières notes, etc.) et le travail de maturité. Je n'ai pas pu avancer autant que je l'aurais souhaité.
-Je me suis rendu compte qu'il est plus difficile que ce que je pensais de trouver des intervenants.

jeudi 12 juin 2014

Mon rendez-vous du 19 juin n'aura finalement pas lieu, pour des raisons personnelles. 
Il est évident que la thématique de mon sujet est extrêmement délicate, j'espère quand même pouvoir trouver des intervenants qui puissent appuyer ce qui sera dit au cours de mon émission. 

lundi 9 juin 2014

Article du 01/06/2014, 24heures, "L'initiative populaire sur la réparation est bien partie"

"ENFANTS PLACES 
L'initiative populaire sur la réparation est bien partie

Le teste, qui demande des compensations pour l'injustice faite aux enfants placés de force, a déjà récolté après deux mois quelque 45'000 signatures sur les 100'000 exigées.

L'initiative populaire sur la réparation, qui demande des compensations pour l'injustice faite aux enfants placés de force, a déjà récolté après deux mois quelque 45'000 signatures sur les 100'000 exigées, selon les initiants. Le délai pour la collecte court jusqu'au 1er octobre 2015.

"Ce résultat intermédiaire après deux mois seulement nous permet de croire pouvoir déposer le texte cette année encore", a indiqué le mentor de cette initiative, Guido Fluri, dans une interview aux journaux Zentralschweiz am Sonntag et Ostschweiz am Sonntag. (...)

Le texte demande la création d'un fonds de 500 millions de francs en faveur des victimes des mesures de coercition prises avant 1981 à des fins d'assistance de même qu'une étude scientifique indépendante sur cette pratique révolue. La récolte de signatures coûte un million de francs à la fondation mise sur pied par Guido Fluri.

La Confédération va indemniser dans un premier temps les victimes de ces traitements par un fonds d'environ cinq millions de francs alimenté par des loteries cantonales et d'autres institutions. L'Office fédéral de la justice l'a annoncé en janvier dernier suivant une recommandation formulée par une table ronde incluant les personnes concernées."

Article du lundi 9 juin 2014, 24heures, "Les enfants placés doivent être dédommagés"

"INITIATIVE "Les enfants placés doivent être dédommagés"

Une fois n'est pas coutume, les journalistes n'étaient pas seuls à Berne pour assister à la conférence de presse du comité interpartis pour le lancement de l'initiative dite "sur la réparation" qui réclame une réparation financière pour les enfants placés de force ou ayant subi un internement abusif. (...) 

Le texte demandant la création d'un fonds de 500 millions de francs va être lancé. (...) Elles recevraient quelque 25'000 francs par personne. L'initiative est soutenue par des élus de toutes les formations politiques sauf l'UDC. (...)

L'initiative "sur la réparation" est chapeautée par la fondation Guido Fluri, lui-même victime de placement pendant son enfance. "Dans leur enfance et leur jeunesse, parfaitement innocents, ils ont été atteint dans leur intégrité physique, morale et sexuelle. Ces personnes ont été privées de tout droit au bonheur, à l'égalité et à l'épanouissement de leur personnalité. Et cela en Suisse, berceau de la démocratie et pays exemplaire de la justice sociale", a-t-il déclaré. (...) 

Le conseil fédéral a présenté ses excuses aux intéressés pour les souffrances endurées, tandis que le Parlement a réhabilité moralement les personnes placées par décision administrative. Cependant, la plupart des victimes, fortement traumatisées et gravement lésées, n'ont obtenu jusqu'ici aucune réparation financière, s'insurgent les représentant du comité d'initiative. 

L'initiative demande à la Confédération de créer un fonds doté de 500 millions en faveur des victimes des mesures de coercition prises jusqu'en 1981. Les moyens seraient attribués selon la gravité de l'injustice subie, par une commission indépendante. Le texte exige aussi une étude scientifique approfondie et un débat de société sur ce plan sombre de l'histoire suisse.

"Le fonds n'enrichira personne, mais cette réparation, combinée avec l'étude du passé, pourra alléger la détresse des personnes concernées, qui vivent souvent en marge de la société", a dit Guido Fluri.

Par ailleurs, l'initiative réclame une étude scientifique pour mieux comprendre ce chapitre sombre de l'histoire suisse. Au niveau international, beaucoup d'argent a été dépensé pour le traitement des cas d'abus scientifique, a relevé Ueli Mäder, professeur de sociologie de l'Université de Bâle. Ainsi en Allemagne, les anciens enfants placés dans des foyers vont toucher 320 millions d'euros, les USA ont déjà payé 2 milliards de dollars pour 10'000 victimes d'abus sexuels. Enfin, en Irlande, l'Etat et l'Eglise ont versé 1,2 milliard d'euros après des mauvais traitements commis par des prêtres.
"L'étude scientifique de ce chapitre de notre histoire et un vaste débat social sont tout aussi importants que la réparations financière", a souligné le sociologue. Il a rappelé que les autorités ont souvent mis les archives sur ce sujet sous scellés.
"Attirer l'attention sur le fait que nous sommes tous concernés atténue le sentiment de culpabilité personnelle que ressentent fortement les victimes qui vivent souvent des situations d'isolement et qui sont souvent socialement défavorisées".

Dès cet été, un fonds d'aide immédiate géré par la Chaîne du bonheur attribuera un premier coup de pouce aux personnes en détresse financière. Mais il ne sera alimenté qu'à raison de 5 à 8 millions par des loteries cantonales et d'autres institutions.
Une table ronde réunissant les milieux intéressés sous *l'égide de la Confédération prévoit d'attribuer ensuite une réparation financière plus conséquente. Mais un fonds nécessite des bases légales et au Parlement, il ne se trouverait aucune majorité pour une telle solution, a relevé la conseillère nationale Jacqueline Fehr (PS/ZH).

L'initiative populaire est donc un moyen de faire pression au travers de la population et d'empêcher l'échec du processus législatif, selon elle. "Nous devons éviter que les victimes se retrouvent en fin de compte privées de toute aide".
Et Ursula Haller (**PBD/BE) de rappeler que l'Union suisse des paysans a refusé de participer au financement des mesures de réparation immédiate, alors même que nombre d'enfants ont été placés dans des fermes pour y être exploités.
Même si la plupart des abus sont juridiquement prescrits, la responsabilité de l'Etat et de la société de faire face à cette injustice demeure, a jugé le conseiller aux Etats Joachim Eder (***PLR7ZG). "Au titre de ****l'équité historique, la réparation financière est le moyen éprouvé et le plus efficace de reconnaître les erreurs". Le temps presse, beaucoup de victimes sont âgées, a ajouté son collègue Luc Recordon (Verts/VD). Pour lui, "une réparation des torts n'est pas seulement une question de justice élémentaire, mais aussi de décence"."

*égide: bouclier
**PBD: parti bourgeois démocratique (centre-droite)
***PLR: parti libéral-radical
****équité: impartialité

Rendez-vous du 19/06/2014

Le 19 juin prochain, j'ai rendez-vous avec Monsieur Engel, que j'avais rencontré lors de la transmission du film réalisé par sa fille, lui-même intitulé Engel. 

mercredi 4 juin 2014

http://www.24heures.ch/suisse/Les-enfants-places-de-force-doivent-etre-dedommages/story/17961993

http://www.24heures.ch/suisse/initiative-populaire-reparation-partie/story/13881007/print.html

dimanche 25 mai 2014

"Enfants placés: Genève créera sa propre instance" Le Temps, samedi 19 avril 2014

"Fonds Le canton veut faire mieux que la Confédération
Genève va mettre en place une instance indépendante chargée d'étudier les cas d'enfants placés de force (...) le canton ne veut pas payer pour la faute des autres en alimentant le fonds national d'aide immédiate *au prorata de sa population.
"S'il s'avère que notre canton a failli à sa responsabilité, nous ferons encore mieux que la Confédération, mais de manière indépendante", explique le chef du Département de l'emploi, des affaires sociales et de la santé. 

Fonds national dès cet été
Le fonds national d'aide immédiate pour les enfants placés de force fonctionnera dès cet été. Fort de 7 à 8 millions de francs, il sera alimenté sur une base volontaire par les cantons, les Villes, les communes ou par d'autres institutions et organisations ou donateurs privés. Genève avait indiqué envisager un financement en fonction du nombre d'enfants placés."

*au prorata = à proportion de

dimanche 11 mai 2014

Engel, un film de Muriel Jaquerod

"En Suisse, jusqu'en 1970, des milliers d'enfants ont été enlevés à leur famille et placés dans des conditions inacceptables. 

Engel a été l'un d'entre eux. De 9 à 16 ans, il a été exploité  comme valet de ferme : travail et maltraitantes étaient son quotidien. De temps à autre, il avait accès aux bancs d'école. 

Aujourd'hui, Engel est un peintre autodidacte. À l'âge de 75 ans, il retourne sur les lieux de son enfance afin de livrer son témoignage sur cette période de sa vie."

J'ai eu la chance de visionner ce film/documentaire lundi dernier, à Aubonne, en présence de Mr. Engel et de la réalisatrice, sa fille. 

Après cette rencontre, j'ai profité de leur écrire et j'espère pouvoir obtenir leur aide et leurs conseils pour guider mon travail. 

Voici une maigre prise de note qui m'aidera à garder un souvenir de ce documentaire ainsi que de ce qui a été prononcé après.

"J'étais obligé de communier (...)" 
"Ça serait juste que l'on nous indemnise, au moins symboliquement..."
"J'ai toujours eu l'impression d'être le seul, je ne savais pas qu'il existait d'autres enfants comme moi (...)"
Concernant l'indemnisation: "On ne sait pas jusqu'à quand ça durera..."
"Je ne disais pas que l'on recevait de l'affection, mais de l'infection."
"Soixante ans après, on est encore au début des réclamations."

Le témoignage d'Edmond Engel est différent de ceux que j'ai déjà eu l'occasion de parcourir. "Le but n'était pas d'en faire quelque chose de larmoyant", nous dit Muriel Jaquerod. En réalisant ce film, elle souhaitait avant tout travailler sur quelqu'un de reconstruit, elle avait pour but de faire apparaître une certaine force, une puissance, à travers le montage technique. 

lundi 28 avril 2014

J'ai aujourd'hui pu prendre contact avec la personne qui s'occupe de l'association Verdingkinder Reden, à qui j'avais initialement parlé, et qui m'avait conseillé divers ouvrages.
J'espère recevoir une réponse positive de sa part, peut-être que cette dernière connaît des gens qui seraient prêts à témoigner pour mon émission. 
Je souhaiterais également prendre contact dans les semaines qui suivent avec le responsable des photos de Paul Senn, afin de lui demander le droit de les utiliser pour mon projet. 

samedi 26 avril 2014

Mercredi 16 avril 2014 "Bientôt un soutien financier pour les enfants placés"

"Fonds d'urgence Les demandes d'aide pourront être déposée dès juin
L'aide est modeste et limitée. Mais les Suisses qui ont été victimes de mesures de coercition à des fins d'assistance pourront bientôt recevoir un soutien financier s'il se trouvent en situation de détresse. Les demandes pourront être déposées dès le mois de juin auprès de la Confédération. Un comité mixte les traitera et confiera à la Chaîne du bonheur le soin de verser les premières contributions dès le mois de septembre. Ce calendrier a été précisé mardi, au lendemain de la signature d'une convention entre les parties.
Difficile de prévoir le nombre de demandes qui seront déposées. Jusqu'en 1981, des milliers de Suisses - jeunes pour la plupart - ont été placés de force dans des institutions et établissements pénitentiaires pour des raisons notamment de paresse ou de libertinage. Maltraités, abusés, exploités, ils en ont souvent conservé de graves séquelles. Mais certains sont déjà décédés, d'autres veulent tourner la page et n'iront probablement pas frapper à la porte de la Confédération. 
Le parlement a déjà reconnu l'injustice de ces placements. Le Conseil fédéral s'en est excusé. Une initiative vient d'être lancée demandant la création d'un fonds de 500 millions pour réparer le tort fait à l'ensemble des victimes. Parallèlement, un projet de loi visant le même objectif sera soumis au parlement en 2015. La procédure prendra du temps.

Cantons divisés
Le fonds d'aide d'urgence est ainsi un premier geste pour les personnes atteintes dans leur intégrité qui se trouvent aujourd'hui dans une situation financière précaire. Il sera alimenté selon une base volontaire et devrait s'élever à 8 millions de francs suisses, ce qui permettra de verser des contributions situées entre 4000 et 12 000 francs suisses. Une dizaine de cantons ont déjà donné leur accord pour y participer. Plus grand contributeur, Zurich attend l'aval de son parlement. Deux cantons ont pris une décision négative: Genève et Neuchâtel. Comme le précisait récemment au Temps le conseiller d'Etat genevois Mauro Poggia, il ne s'agit pas d'une opposition sur le fond mais sur la forme, le canton contestant notamment le critère de répartition de l'effort financier selon le nombre d'habitants. L'Union suisse des paysans a également pris une première décision négative."

La Côte, mercredi 16 avril 2014 "Aide d'urgence pour les enfants placés"

"MESURES DE COERCITION Le plan d'aide aux victimes se met en place. Un soutien financier sera versé cette année aux plus démunis. La solution définitive dépend du parlement, voire du peuple.
(...) Le Conseil fédéral a déjà exprimé ses excuses pour le tort causé, mais on entre maintenant dans la phase de réparation. Une convention a été signée, lundi soir (14/04/2014), avec la Chaîne du bonheur, qui administrera un fonds d'aide immédiate destiné aux plus démunis. Cette mesure transitoire permettra de parer au plus pressé en attendant la solution définitive, qui prévoit des prestations financières pour l'ensemble des victimes. Les personnes concernées peuvent déposer une demande d'aide dès le 1er juin. Les premiers versements interviendront en septembre.
(...) 'Seule une part minime de ces 20 000 victimes bénéficiera d'une aide immédiate', souligne Reto Brand, à l'Office fédéral de la justice. 'Il s'agit d'apporter une aide ponctuelle, rapide et non bureaucratique à des personnes souvent âgées qui sont dans une situation financière précaire. Cela n'a rien à voir avec un dédommagement. Ce soutien pourrait bénéficier à un millier de personnes environ.' Les critères d'attribution sont les mêmes que ceux des prestations complémentaires AVS-AI. Les personnes qui les remplissent recevront une contribution unique comprise entre 4000 et 12 000 francs selon les cas. Elle proviendra d'un fonds parapublic qui devrait être doté de sept à huit millions de francs, pour autant que les cantons, qui en seront les principaux contributeurs, tiennent leurs promesses. La Conférence des directeurs cantonaux des affaires sociales avait recommandé, fin janvier, un versement de cinq millions. Des montants provenant de loteries, de communes ou de donateurs privés compléteront la mise.
Conformément au plan d'action de la table ronde mise en place par Simonetta Sommaruga, une solution définitive suivra. Mais pas avant trois ou quatre ans, car il faut attendre l'aval des Chambres fédérales. Celles-ci seront mises sous pression par une initiative populaire, lancée début avril, qui préconise un fonds de 500 millions de francs permettant d'allouer 25 000 francs à chacune des 20 000 victimes. Le parlement pourrait retenir un contre-projet prévoyant un montant inférieur. 
Quoi qu'il en soit, la table ronde propose d'accorder une somme identique à toutes les victimes, car elle juge impossible d'établir une gradation des injustices sociales. 'Les personnes qui reçoivent une aide immédiate recevront également la réparation votée par le parlement', souligne Reto Brand."


parapublic: relatif à l'économie mixte, dont les capitaux appartiennent au secteur public et au secteur privé
aval: approbation

Le Temps, mardi 1er avril 2014 "Les enfants placés réclament leur dû"

"Initiative Un fonds de 500 millions devrait être créé pour les victimes placées de force jusque dans les années 80
Le débat qui s'annonce sera douloureux
(...) Pour les victimes de tels placements dits administratifs, les excuses et la reconnaissance du tort subi ne suffisent pas. Elles lancent une initiative qui demande également une réparation financière. (...) Leur démarche est portée par Guido Fluri, entrepreneur zougois, mécène et président de la fondation qui porte son nom. Il a constitué un comité composé de différents partis et organisations de concernés. L'initiative demande la création d'un fonds de réparation doté de 500 millions. Un chiffre qui ne doit rien au hasard. Les initiants estiment qu'environ 20 000 personnes en Suisse ont été gravement lésées. Elles pourraient toucher en moyenne 25 000 francs, mais le montant serait déterminé par une commission indépendante en fonction de la gravité de l'injustice subie. Guido Fluri rappelle que la tradition humanitaire suisse rayonne dans le monde entier. 'Il est temps de le montrer envers ses citoyens', estime-t-il. Mise en place par la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, une Table ronde pour les victimes de mesures de coercition à des fins d'assistance prévoit elle aussi d'instituer un fonds de solidarité. Ses travaux ne sont pas terminés et la base légale doit être élaborée d'ici à la fin de l'année. Mais il est plutôt question de verser un montant identique pour toutes les victimes. Des organisations les représentant au sein de cette Table ronde ont avancé la somme de 120 000 francs, qui tiendrait compte du manque à gagner de toute une vie, ce qui porterait le fonds à près de 2,5 milliards. Membre de la Table ronde, la conseillère nationale Ursula Schneider Schüttel (PS/FR) parle de deux démarches complémentaires. 'Le but est qu'à la fin du processus, il y ait un fonds convenablement doté. Si la loi est refusée par le parlement, il restera l'initiative sur laquelle les citoyens pourront se prononcer. Si la loi est acceptée et qu'elle nous convient, l'initiative peut toujours être retirée', explique-t-elle. Au parlement, les élus ont soigneusement évité d'aborder l'aspect financier dans la loi sur la réhabilitation des personnes placées par décision administrative, acceptée récemment. Par crainte d'un rejet. Conseille au Etats, Joachim Eder (PLR/ZG) pense que le vent va tourner et parle d'une question 'éthique et morale'. Et pour lui, la manière de répartir ce fonds ne doit pas être un frein. 'On trouve toujours un moyen lorsqu'il s'agit de formation, d'agriculture ou d'asile', estime-t-il. Pour Luc Recordon (Verts/VD), il y va de la dignité d'un Etat de reconnaître ses torts'. Il reconnaît que l'avarice traditionnelle du parlement pourrait l'emporter. 'Mais je suis optimiste. Il faudra insister sur la force symbolique de cette indemnisation à l'aune des souffrances endurées. Et sur le fait que les 500 millions demandés par l'initiative ne représentent que un douzième du fonds ferroviaire.'"

"Commentaire Injustice et frustration
A combien se chiffrent les souffrances d'un enfant placé abusivement? Et combien sont-ils à avoir droit à une indemnisation? La Suisse n'échappera pas à un douloureux exercice de comptabilité. Elle va devoir regarder son passé, ouvrir ses registres et régler la note tendue par ces anciens garçons de ferme, enfants arrachés à leurs parents ou jeunes internés sans jugement dans des établissements fermés.
Mais les victimes de mesures de coercition à des fins d'assistance assisteront, probablement impuissantes, à un grand marchandage politique sur le montant de la réparation et les critères d'attribution. Car après les témoignages, viendra le temps des questions et des doutes sur les preuves, les responsabilités, les degrés de maltraitance. Tous les enfants placés n'ont pas été abusés, certains l'ont été plus que d'autres. Il y a ceux qui témoignent, réclament leur dû, et ceux qui veulent oublier et ne frapperont jamais à la porte de la Chaîne du bonheur. Il y a ceux qui vivent, ceux qui ont déjà disparu. Ceux qui entreront dans le cadre et ceux qui en seront exclus alors qu'ils ont subi les mêmes abus. Le doute ne justifie pas que la Suisse se défile. Mais au terme de l'exercice, la frustration des victimes pourrait être à la hauteur de leurs attentes."

Le Temps, samedi 29 mars 2014 "Genève ne paiera pas pour les enfants placés"

Voici un second article que j'avais conservé, en attendant de prendre le temps d'en tirer les extraits les plus importants pour mon blog. 

"Aide d'urgence Les cantons devraient verser 5 millions dans un fonds spécial 
Le Conseil d'Etat genevois refuse de verser 288 000 francs au fonds d'aide d'urgence pour les personnes placées abusivement avant 1981. (...) Tous les cantons ont été invités à alimenter ce fonds, destiné à accorder une aide rapide aux victimes en détresse. (...) Ce fonds d'urgence doit rassembler 8 millions, dont 5 en provenance des cantons, en complétant d'un fonds de solidarité plus ambitieux, qui nécessitera une base légale. Les cantons ont été invités à y participer au prorata de leur population. D'où l'objection des Genevois. 'Difficile, dans notre situation financière, d'accepter de payer un tel montant. D'autant plus que les faits se sont surtout déroulés dans les cantons ruraux', explique le conseiller d'Etat Mauro Poggia, qui précise que Genève paiera s'il porte une responsabilité et en fonction de cas qui seraient recensés. Parmi les autres cantons, le ministre jurassien Michel Thentz note qu'une majorité contribuera à ce fonds, comme Berne, Vaud, le Jura. Fribourg et le Tessin sont favorables, sous réserve de l'approbation des autres. Le Valais et Neuchâtel doivent encore se prononcer. Comme Genève, l'Union suisse des paysans a également annoncé son refus."


au prorata: en proportion de 

Article dans Le Temps, mercredi 5 mars 2014 "Souvenirs envolés"

Voici un article qui a attiré mon attention, il ne concerne pas directement le thème de mon travail mais j'ai tout de même jugé intéressant d'en garder une trace sur mon Journal de Bord, peut-être qu'il me sera utile pour la suite (je pense notamment à l'épisode numéro 5, où j'aborderai l'aspect psychologique). Voici donc une prise de note de cet article.

"Quel que soit l'âge du premier souvenir, c'est une perspective d'adolescent ou d'adulte et non d'enfant. (...) En fait, la mémoire vit une odyssée jusqu'à 9 ou 10 ans (...) Avant même de naître, Nadia a déjà enregistré des voix, des rythmes, des goûts. Sa fonction mnésique s'est ensuite construite à grands pas. La preuve par la cloche qu'on fait sonner devant l'enfant avant d'observer s'il peut reproduire le geste. A 6 mois, l'enfant s'en souvient pendant un jour; à 9 mois, pendant 1 mois; à 20 mois pendant un an au moins (...) Un jour, l'enfant apprend à marcher, à parler. Un jour, il oublie qu'il a appris à marcher et  à parler. Tous ces apprentissages tiennent de la mémoire implicite, qui s'est transformée en aptitude. Ce que l'on appelle communément 'mémoire' et fait l'objet de l'universelle amnésie infantile correspond aux souvenirs personnels qu'on peut convoquer et décrire aux autres. C'est une mémoire explicite, consciente. Et autobiographique. Elle nous lie à nous-même, nous inscrit dans un récit plausible de notre vie. C'est la mémoire à la première personne du singulier, dont il existe quelque chose à 3 ans puisque Nadia peut dire, déjà: 'Je me souviens que...' (...) à cet âge, la passoire est à gros trous. les zones cérébrales nécessaires à la mémoire autobiographique sont en développement jusque dans l'adolescence. Et en psychologie cognitive, on met en avant la nécessité du langage. Les premiers souvenirs n'ayant pas de mots de leur correspondant, ils ne peuvent être conservés comme tels. La mémoire autobiographique, son nom le dit, a besoin d'un 'je', d'un début de conscience de soi, laquelle émerge vers 2 ans. (...) Enfin, en face du 'je', il faut un 'tu'. Un parent qui converse, qui contribue à construire le récit. Malgré ces réponses, l'amnésie infantile, concept posé à la fin du XIXème siècle par la psychologie Caroline Miles, conserve son mystère. Et parmi les experts penchés sur le berceau, c'est compter sans Freud, qui a vu dans ce phénomène le voile noir, la chape du refoulement posée sur des pulsions oedipiennes intolérables. (...) Les souvenirs se réduisent mais évoluent de façon paradoxale. Avant 7 ans, ils sont nombreux mais souvent sommaires. La plupart comportent peu d'éléments personnels. Le 'pourquoi' des faits et la temporalité échappent aux petits enfants. Après 7 ans, bien des souvenirs ont disparu mais les rares qui restent sont de plus en plus élaborés."


mnésique: qui a rapport à la mémoire
mémoire implicite: il s'agit d'une des formes de mémoire où l'on ne retient pas l'expérience qui en est à l'origine. Le rappel se fait automatiquement, sans les efforts nécessaires à la mémoire explicite. Un exemple de mémoire implicite est la mémoire procédurale (savoir faire). Psychomédia 
aptitude: disposition naturelle, compétence reconnue, capacité de base
mémoire explicite: il s'agit-là de la mémoire de toutes les choses dont on a conscience de se souvenir et que l'on peut décrire verbalement.
psychologie cognitive: branche récente de la psychologie scientifique, elle s'attache à bâtir des modèles descriptifs et explicatifs sur les processus par lesquels nous recevons et traitons les informations, formons et organisons nos représentations, décodons le langage, raisonnons, prenons des décisions ou résolvons nos problèmes. Psychologies


mercredi 9 avril 2014

Conseils reçus: 09/04/14

Aujourd'hui, j'ai eu la chance de rencontrer un ami du papa de Marie qui travaille dans le milieu de la radio. Il a pu nous donner quelques conseils, nous partager quelques anecdotes qui nous aideront sans aucun doute dans notre travail. 

Il nous a surtout parlé de l'interview qui est une étape importante à la réalisation de l'émission. En effet, il a insisté sur la préparation à effectuer préalablement. Régulièrement interrogé, il nous a confié sa déception quand il lui est arrivé de se trouver devant un journaliste peu préparé, peu au courant du sujet abordé. C'est donc un point à ne pas négliger, bien que déjà énoncé lors de la semaine spéciale. 
De plus, il nous a partagé quelques conseils par rapport à l'aspect technique, qui nous seront utiles pour plus tard. 

J'espère pouvoir avancer dans mon travail comme je le souhaite pendant les vacances de Pâques, je profiterai des moments où je n'aurai pas d'ordinateur pour pouvoir avancer dans les lectures que j'ai entamées. En revenant de voyage, j'aimerais pouvoir corriger ma scénarisation à l'aide de l'ensemble des commentaires qui m'ont été faits, et prendre contact avec de potentiels intervenants. Après avoir fixé d'éventuelles rencontres, je pourrai me consacrer sérieusement à l'écriture d'interviews supplémentaires.

vendredi 28 mars 2014

Premier rendu

Cette semaine, j'ai profité d'avancer la lecture de mon ouvrage de référence. N'ayant pas d'accès à Internet ce week-end, je finirai de rédiger les commentaires sur les blogs de mes camarades dimanche.

dimanche 23 mars 2014

Prise de note: L'enfance volée, débat Infrarouge

Témoignage: Jean-Louis Claude, placé à quatre ans à Savigny, auteur du livre Le petit névrosé

Infrarouge:
L'an passé, la Confédération a présenté des excuses aux victimes mais aujourd'hui, doit-elle indemniser ces gens dont la vie a été détruite?
Propos de Francis Egger, membre de la direction de l'Union suisse des paysans: 
"Il y a peut-être aussi eu d'autres situations, peut-être dans certains cas des paysans ont sauvé la vie de jeunes enfants qui ont été placés."
"Est-ce que vous ressentez une responsabilité collective du monde paysan face à ces abus ou de ne pas avoir dénoncé, ouvert les yeux?" "C'est la question centrale de la responsabilité collective. Nous on estime qu'on a pas une responsabilité collective. C'est pas le monde paysan qui a pris la décision de placer ces jeunes. C'est pas le monde paysan qui a été défaillant dans le placement de ces jeunes également."
Joëlle Droux (historienne, spécialiste des politiques de l'enfance, UNIGE) affirme que le film précédent "ne fait que raconter, mettre en image, en mots et en situation des choses qu'on a vues dans les archives (...)" D'après elle, ce que le film ne montre pas est "l'autre versant de cette politique de l'enfance: c'est-à-dire pas son traitement par les personnes qui devaient s'occuper de ces enfants placés mais la responsabilité de ceux qui ont établi une politique et qui l'ont mise en oeuvre."
Luzius Mader (délégué de la Confédération pour les victimes de mesures de *coercition dirigeant de la table ronde qui a été mise en place l'année passée): D'après lui, nous n'avons pas encore compris l'ampleur et la gravité du problème. C'est pourquoi il y aura encore des études à mener. En plus de cette table ronde, "une autre mesure a été prise, c'est la mise sur pieds de ce fond d'aide immédiate. (...) En quelques mois, nous avons réussi, avec l'appui des cantons et la collaboration de la chaîne du bonheur de créer un fond sur une base volontaire qui aura la possibilité de venir en aide à des personnes qui actuellement se trouvent dans le besoin (...)" D'après ce que j'ai pu comprendre, ce fond prévoit quelques millions de francs (7 à 8 millions) sur base volontaire.
Mais l'argent peut-il réparer, colmater ce qui a été fait? Ursula Biondi, une ex-détenue administrative y a répondu: "Pour ceux qui sont restés victimes, c'est très important."
Pourquoi les agriculteurs ne sont-ils pas d'accord d'y participer? Pour les paysans, il s'agit d'un problème de société, et c'est à la société d'intervenir, donc à la Confédération et aux cantons. Et pourtant, l'agriculture en a profité longtemps... 
La Conférence des évêques Suisses a décidé de mettre en place une collecte, donc de participer à cette indemnisation. 
"De nombreux dossiers ont été supprimés, par respect pour les personnes qui risquaient d'être stigmatisées si quelqu'un pouvait avoir connaissance de ces dossiers, c'était pour protéger la personnalité contre le droit à l'accès aux dossiers", annonce Joëlle Droux.
"Les victimes ne demandent pas l'aumône, ils demandent l'argent qui est à eux." Ursula Biondi 
"Il faut éviter de ne parler que d'argent. (...) des prestations financières doivent faire partie d'un paquet de mesures qu'on proposera début juillet." Luzius Mader
"C'est pas que la Suisse qui a été responsable ou coupable, s'il faut donner un coupable, de ce type de politique, c'était des politiques qui étaient mises en oeuvre à peu près partout, dans toute l'Europe, dans tous les pays occidentaux et qui étaient considérées comme des politiques modernistes, progressistes!" Joëlle Droux 

*coercition: action de contraindre, exercée sur quelqu'un, pour le forcer à agir ou à s'en abstenir

Sites Internet à consulter:-Mr. Clément Wieilly, ex-enfant placé, a créé très récemment un site Internet: www.agirdignite.ch
-www.fuersorgerischezwangsmassnahmen.ch
-http://www.rts.ch/emissions/temps-present/societe-moeurs/1299541-enfances-brisees.htlm (Reportage de Temps Présent, 2005, "Enfances brisées")
-http://www.infrarouge.ch/ir/92-orphelinats-honte-quand-excuses (Infrarouge, 2005, "Les orphelinats de la honte: à quand les excuses)
-http://www.rts.ch/emissions/temps-present/politique-suisse/2918272-les-barreaux-de-la-honte.htlm (Reportage de Temps Présent, 2011, "Les barreaux de la honte")
-http://www.rts.ch/video/emissions/mise-au-point/5580647-enfance-volee.htlm (Reportage de Mise au Point, février 2014, "Enfance dévoilée")

Une petite bibliographie:
-"Geboren in Zürich", Ursula Biondi Müller, Fouque Literaturverlag, 2003
-"Le petit névrosé", Jean-Louis Claude, Atelier vivant, 2001
-"Enfances en difficultés. De l'enfance abandonnée à l'action éducative (Genève, 1892-2012)", Joëlle Droux
-"Entre assistance et contrainte: le placement des enfants et des jeunes en Suisse 1850-1980", 2014, Schwabe Verlag

mercredi 19 mars 2014

INFRAROUGE, RTS un

Dans quelques minutes commencera le film L'enfance volée (de Markus Imboden, sorti en 2011) suivi d'un épisode de l'émission Infrarouge consacré à cette problématique.
J'espère pouvoir en tirer un grand nombre d'informations qui nourriront la suite de mon travail. 

Je n'ai pas pris le temps d'écrire dans mon journal de bord en ce début de semaine, je profite donc d'énumérer les quelques démarches que j'ai effectuées:
-Je me suis lancée dans la lecture de mon premier ouvrage de référence, qui s'est révélé être une bonne surprise: il ne contient pas seulement des témoignages, chaque chapitre débute par un texte historique ou informatif. Pour l'instant, je trouve l'ouvrage très bien construit.
-Marie et moi avons planifié de se voir cette fin de semaine, avant le premier rendu de notre scénarisation, afin de pouvoir échanger conseils et critiques. Les constatations des autres sont très importantes.
-J'essaie de réfléchir quotidiennement par rapport au conseils que j'ai pu recevoir, il faut absolument que je détermine ma problématique d'ici peu!

Aujourd'hui, voici les difficultés que je remarque, je pense que les noter pourra me servir lors de la rédaction de mon opuscule:
Je trouve qu'il est dur de gérer le travail scolaire et ce démarrage de T.M., cela demande beaucoup d'investissements à la fois. 

dimanche 16 mars 2014

Lecture

Enfants placés, enfances perdues, un de mes ouvrages de référence est enfin arrivé. Je n'ai, cependant, pas longtemps pour le parcourir: je dois le rendre début avril. Je vais donc lire quelques témoignages chaque jour, afin d'avancer régulièrement dans cette lecture.

mardi 11 mars 2014

Articles de journal: 12/03/14

J'ai imprimé un certain nombre d'articles de divers journaux que je me suis fixée de LIRE ce week-end, j'ai du mal à trouver un angle d'attaque qui conduira l'ensemble de mes émissions, je pense qu'il faut vraiment que je prenne le temps de faire un plan détaillé de ma situation actuelle par rapport à ce sujet, ce qui pourra m'ouvrir divers horizons.

samedi 1 mars 2014

Prise de note RTS Info. du 28/02/14

"ORPHELINS PLACES
LES PAYSANS N'INDEMNISERONT PAS
Des milliers d'orphelins ou d'enfants de marginaux ont subi la politique brutale des services sociaux Suisses jusqu'aux années 60, parfois plus tard, ils étaient placés en institutions, quelques fois en prison, très souvent chez des paysans, l'union Suisse des paysans se prononce aujourd'hui sur le fond d'urgence, créé pour les victimes, elle ne veut pas contribuer.
Les agriculteurs, eux, se sont excusés, mais ils refusent de payer.
Walter Zwahlen a créé une association pour défendre ces victimes, et pour lui les agriculteurs doivent assumer leurs responsabilités.
Pour André, ce n'est pas tant l'argent qui compte, mais le geste. En refusant de payer, les agriculteurs lui font un nouvel affront.
D'ici quelques semaines, une initiative sera lancée pour que ces victimes soient indemnisées, même si l'argent ne rachète pas le passé."



Témoignage d'André: (67 ans, placé à 8 ans avec son frère chez des fermiers, à la campagne)
"Je devais me lever à 5h., on devait sortir le fumier, donner à manger aux animaux, j'avais même pas le droit à la salle de bain (...)"
"Si aujourd'hui j'analyse, c'était de l'esclavage. C'était de la main d'oeuvre bon marché et cela ne coûtait rien pour l'Etat."

Jeacques Bourgeois: (dir. union suisse des paysans)
"Je crois que c'est avant tout du devoir de ceux qui ont pris les décisions à l'époque, notamment nos autorités cantonales, communales et l'église, qui a pris ces décisions, d'endosser ces responsabilités et de venir en aide pour, justement, ces personnes."

Walter Zwahlen:
"Eux ils en profitaient parce qu'il gagnaient à peu près 40CHF par mois, pour chaque enfant. Quand les hommes étaient au service militaire, c'était ces enfants qui ont fait marcher l'agriculture."

vendredi 21 février 2014

Cinquième jour de notre semaine spéciale: 21/02/14

Aujourd'hui, j'ai rempli l'agenda avec les échéances reçues. Il se complétera petit à petit, grâce à la documentation que je vais chercher, aux gens que je vais contacter, etc.
Ce que je trouve difficile est le démarrage dans ce T.M., je ne sais pas trop par quel bout commencer, je ne sais pas trop quoi entreprendre. Mon devoir pour aujourd'hui était de remplir cet agenda, qui m'a aidé à "classer" mes idées dans ma tête également.
Je vais vraiment essayer de me tenir à cette agenda, c'est important pour moi de réussir à le respecter.

jeudi 20 février 2014

Troisième et quatrième jour de notre semaine spéciale: 19-20/02/14

Hier, nous avons eu l'intervention de Monsieur Badan qui nous a présenté durant toute la journée l'aspect technique d'une émission. La prise de note se trouve sur Mural.ly. C'était très intéressant car il a abordé différents thèmes du journalisme et nous a donné un grand nombre de conseils.
Nous avons aussi fait des exercices d'après divers enregistrements. Il nous a donné de bons exemples mais également des exemples à éviter. J'ai trouvé cette journée très intéressante, nous avons mentionné beaucoup de choses auxquelles je n'aurais jamais pensé.

Aujourd'hui, nous avons fait une mise en commun de nos angles d'attaque, nous en avons discuté, puis nous avons corrigé par oral tous les exercices de la semaine. J'ai trouvé cet activité très importante, car cela nous a permis d'entendre plus d'un ou de deux avis divergents, nous avons tous et toutes pu participer, nous critiquer entre nous ou alors critiquer les émissions des années précédentes. Les critiques constructives nous ont permis d'élargir notre vision, d'ouvrir la porte à de nouveaux horizons, qui peut-être se révèleront être plus intéressants que certaines idées de base? 
J'ai trouvé enrichissant le fait d'apprendre à travers les autres. Les podcasts des années précédentes ont été d'une très grande utilité!

mardi 18 février 2014

Deuxième journée de notre semaine spéciale: 18/02/14 (second article)

Aujourd'hui, nous avons travaillé sur divers exercices qui nous seront utiles pour la suite: le premier exercice était en fait un travail d'analyse. Nous avions toutes les deux des passages d'émission de radio différents à analyser. Le second exercice était un exercice d'analyse de podcasts/vidéos d'anciens élèves, nous avions un questionnaire à remplir par épisode (trois épisodes à écouter) et nous avons également dû critiquer chacun de ces épisodes. 
J'ai trouvé cet exercice constructif car les questions qui nous étaient posées nous permettaient d'y voir un peu plus clair sur la construction et l'élaboration du plan de chaque épisode. Les différentes parties sont très visibles lorsque l'on s'y concentre!
Le dernier exercice comprenait un texte à lire (d'un professeur du centre romand de formation des journalistes, Monsieur Fontani) qui nous donnait grand nombre de conseils pour débuter dans ce petit projet. Puis nous sommes allées interroger les personnes de notre choix, et avons mis par écrit les réponses à nos questions.

Deuxième jour de notre semaine spéciale: 18/02/14

Aujourd'hui, Manon et moi avons avancé dans nos réflexions et interrogations. 
Nous en avons chacune parlé avec nos parents, qui ont pu nous donner leurs avis. Puis nous avons ce matin établi un plan de procédure pour la journée et pour la suite, nous nous sommes focalisées sur notre second sujet qui était celui des "enfances-volées" de Suisse. Voici la procédure établie:
- contacter Le Temps
- contacter RTS
- contacter le Kunstmuseum de Berne
- contacter Swissinfo 
Nos recherches nous ont motivées, car nous avons trouvé bien plus d'informations pour démarrer que ce que l'ont aurait pensé auparavant. 
Nous avons parlé avec Madame Maja Baumgartner, qui s'occupe des contacts entre les médias et l'association Enfances Volées (Verdingkinder Reden) pour qui elle travaille. 
Nous attendons grand nombre d'informations de sa part, on pourra donc continuer nos recherches sur ce sujet. 

lundi 17 février 2014

Premier jour de notre semaine spéciale: 17/02/14


Aujourd'hui, lundi 17 février 2014 et premier jour de notre semaine spéciale, nous avons...
- parcouru notre dossier de travail de maturité (règlement, bibliothèque et informations, critères et modalités, etc.)
- répondu à certaines questions concernant notre idée générale du TM 
- désigné les axes importants à traiter (il n'y a pas de mauvais sujet, la problématique est essentielle, nous devons acquérir une certaine maîtrise de notre sujet, réfléchir à la structure et à la manière de présenter notre sujet (audio, audio et visuel, vidéo), traiter différents aspects du sujet, domaine(s), liens importants entre les émissions, etc.)
- relevé conseils et recommandations d'opuscules des années précédentes
- fait connaissance (nous nous sommes familiarisés) avec la plateforme Mural.ly
- entamé nos articles