vendredi 28 mars 2014

Premier rendu

Cette semaine, j'ai profité d'avancer la lecture de mon ouvrage de référence. N'ayant pas d'accès à Internet ce week-end, je finirai de rédiger les commentaires sur les blogs de mes camarades dimanche.

dimanche 23 mars 2014

Prise de note: L'enfance volée, débat Infrarouge

Témoignage: Jean-Louis Claude, placé à quatre ans à Savigny, auteur du livre Le petit névrosé

Infrarouge:
L'an passé, la Confédération a présenté des excuses aux victimes mais aujourd'hui, doit-elle indemniser ces gens dont la vie a été détruite?
Propos de Francis Egger, membre de la direction de l'Union suisse des paysans: 
"Il y a peut-être aussi eu d'autres situations, peut-être dans certains cas des paysans ont sauvé la vie de jeunes enfants qui ont été placés."
"Est-ce que vous ressentez une responsabilité collective du monde paysan face à ces abus ou de ne pas avoir dénoncé, ouvert les yeux?" "C'est la question centrale de la responsabilité collective. Nous on estime qu'on a pas une responsabilité collective. C'est pas le monde paysan qui a pris la décision de placer ces jeunes. C'est pas le monde paysan qui a été défaillant dans le placement de ces jeunes également."
Joëlle Droux (historienne, spécialiste des politiques de l'enfance, UNIGE) affirme que le film précédent "ne fait que raconter, mettre en image, en mots et en situation des choses qu'on a vues dans les archives (...)" D'après elle, ce que le film ne montre pas est "l'autre versant de cette politique de l'enfance: c'est-à-dire pas son traitement par les personnes qui devaient s'occuper de ces enfants placés mais la responsabilité de ceux qui ont établi une politique et qui l'ont mise en oeuvre."
Luzius Mader (délégué de la Confédération pour les victimes de mesures de *coercition dirigeant de la table ronde qui a été mise en place l'année passée): D'après lui, nous n'avons pas encore compris l'ampleur et la gravité du problème. C'est pourquoi il y aura encore des études à mener. En plus de cette table ronde, "une autre mesure a été prise, c'est la mise sur pieds de ce fond d'aide immédiate. (...) En quelques mois, nous avons réussi, avec l'appui des cantons et la collaboration de la chaîne du bonheur de créer un fond sur une base volontaire qui aura la possibilité de venir en aide à des personnes qui actuellement se trouvent dans le besoin (...)" D'après ce que j'ai pu comprendre, ce fond prévoit quelques millions de francs (7 à 8 millions) sur base volontaire.
Mais l'argent peut-il réparer, colmater ce qui a été fait? Ursula Biondi, une ex-détenue administrative y a répondu: "Pour ceux qui sont restés victimes, c'est très important."
Pourquoi les agriculteurs ne sont-ils pas d'accord d'y participer? Pour les paysans, il s'agit d'un problème de société, et c'est à la société d'intervenir, donc à la Confédération et aux cantons. Et pourtant, l'agriculture en a profité longtemps... 
La Conférence des évêques Suisses a décidé de mettre en place une collecte, donc de participer à cette indemnisation. 
"De nombreux dossiers ont été supprimés, par respect pour les personnes qui risquaient d'être stigmatisées si quelqu'un pouvait avoir connaissance de ces dossiers, c'était pour protéger la personnalité contre le droit à l'accès aux dossiers", annonce Joëlle Droux.
"Les victimes ne demandent pas l'aumône, ils demandent l'argent qui est à eux." Ursula Biondi 
"Il faut éviter de ne parler que d'argent. (...) des prestations financières doivent faire partie d'un paquet de mesures qu'on proposera début juillet." Luzius Mader
"C'est pas que la Suisse qui a été responsable ou coupable, s'il faut donner un coupable, de ce type de politique, c'était des politiques qui étaient mises en oeuvre à peu près partout, dans toute l'Europe, dans tous les pays occidentaux et qui étaient considérées comme des politiques modernistes, progressistes!" Joëlle Droux 

*coercition: action de contraindre, exercée sur quelqu'un, pour le forcer à agir ou à s'en abstenir

Sites Internet à consulter:-Mr. Clément Wieilly, ex-enfant placé, a créé très récemment un site Internet: www.agirdignite.ch
-www.fuersorgerischezwangsmassnahmen.ch
-http://www.rts.ch/emissions/temps-present/societe-moeurs/1299541-enfances-brisees.htlm (Reportage de Temps Présent, 2005, "Enfances brisées")
-http://www.infrarouge.ch/ir/92-orphelinats-honte-quand-excuses (Infrarouge, 2005, "Les orphelinats de la honte: à quand les excuses)
-http://www.rts.ch/emissions/temps-present/politique-suisse/2918272-les-barreaux-de-la-honte.htlm (Reportage de Temps Présent, 2011, "Les barreaux de la honte")
-http://www.rts.ch/video/emissions/mise-au-point/5580647-enfance-volee.htlm (Reportage de Mise au Point, février 2014, "Enfance dévoilée")

Une petite bibliographie:
-"Geboren in Zürich", Ursula Biondi Müller, Fouque Literaturverlag, 2003
-"Le petit névrosé", Jean-Louis Claude, Atelier vivant, 2001
-"Enfances en difficultés. De l'enfance abandonnée à l'action éducative (Genève, 1892-2012)", Joëlle Droux
-"Entre assistance et contrainte: le placement des enfants et des jeunes en Suisse 1850-1980", 2014, Schwabe Verlag

mercredi 19 mars 2014

INFRAROUGE, RTS un

Dans quelques minutes commencera le film L'enfance volée (de Markus Imboden, sorti en 2011) suivi d'un épisode de l'émission Infrarouge consacré à cette problématique.
J'espère pouvoir en tirer un grand nombre d'informations qui nourriront la suite de mon travail. 

Je n'ai pas pris le temps d'écrire dans mon journal de bord en ce début de semaine, je profite donc d'énumérer les quelques démarches que j'ai effectuées:
-Je me suis lancée dans la lecture de mon premier ouvrage de référence, qui s'est révélé être une bonne surprise: il ne contient pas seulement des témoignages, chaque chapitre débute par un texte historique ou informatif. Pour l'instant, je trouve l'ouvrage très bien construit.
-Marie et moi avons planifié de se voir cette fin de semaine, avant le premier rendu de notre scénarisation, afin de pouvoir échanger conseils et critiques. Les constatations des autres sont très importantes.
-J'essaie de réfléchir quotidiennement par rapport au conseils que j'ai pu recevoir, il faut absolument que je détermine ma problématique d'ici peu!

Aujourd'hui, voici les difficultés que je remarque, je pense que les noter pourra me servir lors de la rédaction de mon opuscule:
Je trouve qu'il est dur de gérer le travail scolaire et ce démarrage de T.M., cela demande beaucoup d'investissements à la fois. 

dimanche 16 mars 2014

Lecture

Enfants placés, enfances perdues, un de mes ouvrages de référence est enfin arrivé. Je n'ai, cependant, pas longtemps pour le parcourir: je dois le rendre début avril. Je vais donc lire quelques témoignages chaque jour, afin d'avancer régulièrement dans cette lecture.

mardi 11 mars 2014

Articles de journal: 12/03/14

J'ai imprimé un certain nombre d'articles de divers journaux que je me suis fixée de LIRE ce week-end, j'ai du mal à trouver un angle d'attaque qui conduira l'ensemble de mes émissions, je pense qu'il faut vraiment que je prenne le temps de faire un plan détaillé de ma situation actuelle par rapport à ce sujet, ce qui pourra m'ouvrir divers horizons.

samedi 1 mars 2014

Prise de note RTS Info. du 28/02/14

"ORPHELINS PLACES
LES PAYSANS N'INDEMNISERONT PAS
Des milliers d'orphelins ou d'enfants de marginaux ont subi la politique brutale des services sociaux Suisses jusqu'aux années 60, parfois plus tard, ils étaient placés en institutions, quelques fois en prison, très souvent chez des paysans, l'union Suisse des paysans se prononce aujourd'hui sur le fond d'urgence, créé pour les victimes, elle ne veut pas contribuer.
Les agriculteurs, eux, se sont excusés, mais ils refusent de payer.
Walter Zwahlen a créé une association pour défendre ces victimes, et pour lui les agriculteurs doivent assumer leurs responsabilités.
Pour André, ce n'est pas tant l'argent qui compte, mais le geste. En refusant de payer, les agriculteurs lui font un nouvel affront.
D'ici quelques semaines, une initiative sera lancée pour que ces victimes soient indemnisées, même si l'argent ne rachète pas le passé."



Témoignage d'André: (67 ans, placé à 8 ans avec son frère chez des fermiers, à la campagne)
"Je devais me lever à 5h., on devait sortir le fumier, donner à manger aux animaux, j'avais même pas le droit à la salle de bain (...)"
"Si aujourd'hui j'analyse, c'était de l'esclavage. C'était de la main d'oeuvre bon marché et cela ne coûtait rien pour l'Etat."

Jeacques Bourgeois: (dir. union suisse des paysans)
"Je crois que c'est avant tout du devoir de ceux qui ont pris les décisions à l'époque, notamment nos autorités cantonales, communales et l'église, qui a pris ces décisions, d'endosser ces responsabilités et de venir en aide pour, justement, ces personnes."

Walter Zwahlen:
"Eux ils en profitaient parce qu'il gagnaient à peu près 40CHF par mois, pour chaque enfant. Quand les hommes étaient au service militaire, c'était ces enfants qui ont fait marcher l'agriculture."