samedi 26 avril 2014

Mercredi 16 avril 2014 "Bientôt un soutien financier pour les enfants placés"

"Fonds d'urgence Les demandes d'aide pourront être déposée dès juin
L'aide est modeste et limitée. Mais les Suisses qui ont été victimes de mesures de coercition à des fins d'assistance pourront bientôt recevoir un soutien financier s'il se trouvent en situation de détresse. Les demandes pourront être déposées dès le mois de juin auprès de la Confédération. Un comité mixte les traitera et confiera à la Chaîne du bonheur le soin de verser les premières contributions dès le mois de septembre. Ce calendrier a été précisé mardi, au lendemain de la signature d'une convention entre les parties.
Difficile de prévoir le nombre de demandes qui seront déposées. Jusqu'en 1981, des milliers de Suisses - jeunes pour la plupart - ont été placés de force dans des institutions et établissements pénitentiaires pour des raisons notamment de paresse ou de libertinage. Maltraités, abusés, exploités, ils en ont souvent conservé de graves séquelles. Mais certains sont déjà décédés, d'autres veulent tourner la page et n'iront probablement pas frapper à la porte de la Confédération. 
Le parlement a déjà reconnu l'injustice de ces placements. Le Conseil fédéral s'en est excusé. Une initiative vient d'être lancée demandant la création d'un fonds de 500 millions pour réparer le tort fait à l'ensemble des victimes. Parallèlement, un projet de loi visant le même objectif sera soumis au parlement en 2015. La procédure prendra du temps.

Cantons divisés
Le fonds d'aide d'urgence est ainsi un premier geste pour les personnes atteintes dans leur intégrité qui se trouvent aujourd'hui dans une situation financière précaire. Il sera alimenté selon une base volontaire et devrait s'élever à 8 millions de francs suisses, ce qui permettra de verser des contributions situées entre 4000 et 12 000 francs suisses. Une dizaine de cantons ont déjà donné leur accord pour y participer. Plus grand contributeur, Zurich attend l'aval de son parlement. Deux cantons ont pris une décision négative: Genève et Neuchâtel. Comme le précisait récemment au Temps le conseiller d'Etat genevois Mauro Poggia, il ne s'agit pas d'une opposition sur le fond mais sur la forme, le canton contestant notamment le critère de répartition de l'effort financier selon le nombre d'habitants. L'Union suisse des paysans a également pris une première décision négative."

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